16 novembre 2022 : le jour où nos vies ont basculé

Publié le 17 novembre 2025 à 17:13

Il y a trois ans, le 16 novembre, Inès entrait pour la première fois au bloc opératoire. Une première opération pour stopper l’hémorragie cérébrale et poser une dérivation externe afin de soulager l’hydrocéphalie.

Six longues heures d’attente… six heures où le temps s’est figé, où chaque minute semblait peser autant qu’une montagne.

Ce soir-là, elle est remontée en chambre vers 22h30. Nous avons enfin pu la revoir, encore endormie, fragile, mais vivante.

 

Le lendemain matin, à 7h, la sentence tombait. C’est à ce moment que j’ai appris l’existence de sa malformation. Et cette phrase qui résonne encore aujourd’hui : si Inès avait fait un hématome, nous aurions pu la perdre à n’importe quel moment depuis sa naissance.

Le sol s’est dérobé sous nos pieds.

 

À 10h, le papa et moi étions convoqués dans un bureau. Pas de répit, pas le temps de reprendre notre souffle. On nous annonçait la suite : une embolisation en urgence, à réaliser le jour même, pour tenter de reprendre le contrôle sur ce qui était en train de nous échapper.